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Comment la géolocalisation impacte l’usage et l’utilisation du mobile par les annonceurs et les médias.

Les chiffres du 1er semestre 2018 publiés par le SRI (#Obsepub) indiquent que désormais 76% des visites des sites internet se font sur mobiles et que par ailleurs en ce qui concerne la vidéo, avec 49% de part de marché le mobile est devenu la device de visionnage privilégiée de la vidéo.

Si l’on ajoute à cela le fait que chaque français possède en moyenne 1,2 mobile, on comprend à quel point la publicité sur mobile est devenue stratégique.

Cela tombe bien, car le mobile offre aujourd’hui de multiples possibilités utiles qui vont permettre aux annonceurs d’être encore plus pertinents dans leur couverture des points de contact avec le client qu’ils ne l’étaient avec les autres médias ;

En effet, au-delà d’offrir tous les formats existants sur PC/ MAC tels que les Adwords, le display, la vidéo, le mobile propose d’ajouter à ces façons d’interagir avec les consommateurs les APPS.

Il s’agit là d’un sujet stratégique, car arriver à conquérir les mobinautes pour qu’ils installent votre Apps sur leur mobile devient vital  pour les marques, tant l’installation d’une APPS sur un mobile équivaut à ouvrir son périmètre de confiance à la marque et d’une certaine manière à lui montrer son attachement ou tout du moins à entériner le fait que la marque à travers l’APPS apporte de la valeur ajoutée à l’internaute dont il ne peut se passer et qui justifie à ses yeux de partager une partie de ses datas.

On peut quasiment considérer que le mobile est devenu une sorte de disque dur externe et une quasi extension de notre cerveau et de notre emémoire.

Il suffit pour s’en convaincre de voir comment à tout moment lorsque notre mémoire nous fait défaut nous avons le réflexe de demander à Google de nous rafraichir la mémoire.

Ainsi lorsque le mobinaute accorde suffisamment de confiance à la marque pour l’installer sur cet objet très personnel qu’est un mobile, c’est comme s’il lui ouvrait les portes de sa maison.

Le mobile commence même à devenir un second nous-même, dont les gourous de l’intelligence artificielle (IA) anticipent désormais que d’ici une à  plusieurs années nous pourrons lui déléguer toutes les tâches que nous souhaitons et qu’il saura accomplir comme si nous l’avions fait nous-même nous dégageant ainsi du temps pour nous consacrer aux tâches qui nous plaisent plus ou que nous considérons ne pouvoir déléguer à notre clone virtuel.

Régulièrement nous le consultons, dans un magasin, face aux produits dont nous envisageons l’achat, pour savoir si on peut les trouver à de meilleures conditions ailleurs ou face au loueur de voiture pour savoir s’il y’a mieux et moins cher pas loin, ou en sortant des spectacles pour consulter le classement des restaurants avoisinants ainsi que les avis d’internautes et les horaires voire pour réserver une table en évitant ainsi de s’y rendre pour rien.

Ainsi le mobile a capté notre confiance et s’est introduit dans nos vies, dans notre vie privée et finalement il finit par mieux nous connaitre que nous ne nous connaissons nous emême.

Du coup le pouvoir du mobile et de la data est devenu immense, car au final si l’on concatène et que l’on analyse toutes les données que nous laissons sur notre mobile à travers les APPS installées et nos données de déplacements, notre historique de navigation et nos requêtes sur les moteurs de recherche ainsi que l’analyse du contenu des emails, celui-ci devient capable de dresser un portrait-robot très précis de nous en terme de style de vie, de goûts, de centres d’intérêts, de préoccupations, et l’intégralité de nos données y transitent. Ceci permettant ainsi de nous rapprocher des fameux personae que les marques ont établi sur la base de multiples critères permettant de définir des profils réceptifs à l’offre de la marque et dont les algorithmes évaluent qu’ils sont susceptibles de devenir clients dans un espace-temps plus ou moins bref, en indiquant même des niveaux de maturités par rapport aux cycles d’achats types. Ceci évidemment en anonymisant nos données personnelles de façon à être compliants avec le fameux RGPD et les directives de la CNIL qui heureusement veille sur le respect de nos vies privées.

De cette manière les marques peuvent mettre en œuvre des actions clés adéquates statistiquement par rapport à notre intérêt potentiel pour le produit ou l’offre et au regard de notre niveau de maturité supposé dans le cycle d’achat.

Alors tout cela existait déjà sur PC, à l’exception des APPS, cependant la grosse différence c’est qu’aujourd’hui lorsque vous acceptez les conditions générales d’une APPS, parce que vous retirez des bénéfices de son utilisation, vous acceptez dans la plupart des cas d’autoriser celle-ci à vous géo localiser plusieurs fois par jour, voire en permanence et ce y compris quand l’APPS n’est pas ouverte ou utilisée par vos soins.

Et cela change beaucoup de choses car vous donnez en plus des indications spatio-temporelles qui permettent de savoir que l’endroit où vous rentrez tous les soirs est probablement votre domicile et que celui auquel vous allez tous les matins est probablement votre travail, et puis que quand vous ne réalisez pas ces trajets habituels c’est que vous êtes probablement en vacances ou en déplacement.

Or comme selon les systèmes la géolocalisation, celle-ci a un niveau de précision de l’ordre de quelques mètres, on peut même techniquement déterminer avec qui vous étiez et à quel endroit et combien de temps.

Ainsi la donnée déjà existante sur PC se trouve formidablement enrichie sur mobile par la géolocalisation et le fait qu’au final dans les points de contacts cela permet à la marque d’être présente en permanence y compris en situation de mobilité et ce en complément du média indoor qu’est la télévision.

Les marques vont ainsi pouvoir communiquer avec les consommateurs de façon ciblée (socio style, maturité cycle achat, démographie, localisation physique, types d’activités réalisées à l’instant T, intérêt et confiance pour la marque, centres de préoccupations du moment….) et pertinente et dans des contextes géographiques précis de proximité avec les magasins d’une enseigne, ou dans un contexte d’utilisation potentielle du produit ou du service, voir uniquement après que vous ayez été en contact avec un panneau publicitaire mettant en avant la marque quelques minutes auparavant et sous réserve de correspondre aux personae cibles et d’être à moins de 5 mn d’un point de vente par exemple.

Et la marque pourra le faire soit directement dans l’APPS, soit par SMS, soit sous forme de publicité Display sur le site que vous visitez ou bien de résultat sponsorisé sur l’écran de votre page de résultats de recherches Google, avec un call to action (discount, cadeaux, essai gratuit, tout avantages)  incitatif qui dès que vous manifestez votre intérêt bascule sur Google map ou sur Waze et vous guide jusqu’au point de vente en permettant à la marque de mesurer en quasi-temps réel le taux de transformation et le ROI de son action marketing.

On voit qu’ainsi la géolocalisation démultiplie les possibilités déjà incroyables offertes par le digital et permet de faire du marketing push One to One de façon hyper-roiste.

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