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Moteur de recherche : Quel va être l’impact de l’arrivée des moteurs de réponses tels que Perplexity ?

Moteur de recherche : quel va être l’impact de l’arrivée des moteurs de réponses tels que Perplexity ?

Les moteurs de recherche sont nos alliés du quotidien pour naviguer sur le web et dénicher l’information dont on a besoin en quelques clics. Mais ces derniers mois, une petite révolution s’opère avec l’émergence des moteurs de réponse dopés à l’intelligence artificielle, comme le désormais célèbre ChatGPT ou le prometteur Perplexity.

Vont-ils bousculer la hiérarchie et remettre en cause la domination sans partage de Google et notre façon de faire de la recherche sur internet ?

Google colosse aux pieds d'argiles face aux Ia's génératives par SearchBooster

Faut-il repenser son approche du référencement naturel SEO avec ces nouveaux acteurs ?

On fait le point complet dans cet article. Accrochez-vous, ça va searcher !

Panorama des moteurs de recherche traditionnels

Impossible d’évoquer les moteurs de recherche sans commencer par le mastodonte Google considéré depuis longtemps comme le meilleur moteur de recherche.

Avec plus de 90% de parts de marché en France, le géant de Mountain View règne sans partage sur le monde de la recherche web. Rappelons nous pour les plus anciens les premiers annuaire web, altavista disparu en 2004 et Lycoos qui n’ont pas survécu au moteur de recherche Google.  Que dire du méta moteur de recherche Copernic dinosaure du web de 2004 qui avait alors de beaux jours devant lui !

part de marché france moteurs de recherche 2024 par SearchBooster

Son secret ? Un algorithme ultra sophistiqué qui analyse en permanence le contenu et la structure des milliards de sites internet et de page web et les stocke dans sa base de données. Cependant depuis plusieurs mois de nombreuses voix s’élèvent pour dire que la qualité des résultats de Google se détériore et que le leadership du moteur de recherche par défaut est remis en cause.

Le fonctionnement du premier moteur de recherche repose sur le principe du PageRank, qui évalue la qualité et la pertinence d’une page grâce aux liens qui pointent vers elle. Plus une page reçoit de liens provenant de sites web de confiance, plus elle est jugée intéressante et remonte dans les résultats.

Aujourd’hui avoir un site internet ne sert pas à grand chose si il n’est pas référencé correctement sur le moteur de recherche le plus utilisé au monde.

Google Search s’appuie aussi sur des centaines d’autres facteurs (mots-clés, expérience utilisateur, vitesse de chargement…) pour classer les pages et fournir à l’internaute les résultats les plus adaptés à sa requête. Mais la concurrence n’a pas dit son dernier mot !

Microsoft Bing, talonne Google avec un peu plus de 3% de parts de marché en France. Alternative à Google, parfois moqué, il a pourtant des atouts à faire valoir : une interface épurée, une recherche d’images efficace et des fonctionnalités innovantes comme la recherche visuelle et une certaine pertinence des résultats.

De son côté, Yahoo mise sur son portail généraliste et son écosystème de services (actualités, météo, mail…) pour fidéliser les utilisateurs.Et que dire des outsiders, qui font le pari de se démarquer avec des positionnements originaux ?

Le moteur de recherche français, Qwant est un moteur qui mise à 100% sur le respect de la vie privée en ne traçant pas ses utilisateurs et en ne personnalisant pas les résultats mais malgré ce discours sur la protection de la vie privée sa part de marché est resté insignifiante.

DuckDuckGo surfe sur la même tendance du respect de la confidentialité des données.

Quant à Ecosia, le moteur de recherche alternatif, il séduit les internautes écolos en reversant 80% de ses revenus à des projets de reforestation. Ils plantent un arbre tous les 45 clics ! De quoi donner du sens à ses recherches…

Cependant l’arrivée de l’IA générative est en train de bousculer le marché et de redistribuer les cartes.

La déferlante IA avec les agents conversationnels et moteurs de réponse

ChatGPT, Claude.ai, LLAMA et avant SIRI, Alexa, Jarvis…

Impossible d’être passé à côté du raz-de-marée de l’intelligence artificielle générative et des agents conversationnels ces derniers mois.

L’IA existe depuis longtemps mais son introduction au grand public avec l’arrivée de ChatGPT en novembre 2022 a été une véritable révolution qui s’est traduit par une vitesse d’adoption inégalée.

Leur principe est simple mais redoutable : dialoguer avec l’utilisateur en langage naturel pour répondre à toutes ses questions de façon fluide et personnalisée en lieu et place d’un moteur de recherche sémantique.

SERP Google

Terminé les listes de liens à parcourir en réponse à un mot clé tapé dans un navigateur web, place à des réponses complètes directement générées par l’IA !

résultats de perplexety moteur de réponse par SearchBooster

C’est dans cette mouvance qu’émergent des moteurs de réponse nouvelle génération, à l’image de Perplexity.

Perplexity AI est une start-up basée à San Francisco (Californie), fondée en août 2022 et dirigée par Aravind Srinivas, un informaticien né en Inde spécialisé dans l’apprentissage profond, cette IA rivalise désormais avec Google.

Comme ce dernier, Perplexity utilise l’apprentissage profond (deep learning) et le traitement du langage naturel (NLP) pour interpréter les requêtes des internautes, même les plus complexes. Mais sa grande force est de générer des réponses encore plus pertinentes et détaillées, en croisant de multiples sources d’information.

Le point intéressant est qu’elle fournit en annexe ses sources et préfigure probablement ce que va devenir la SERP de Google avec l’introduction de la SGE (Search Generative Experience) actuellement testé par Google dans différents pays. Le but de ce test étant de voir comment insérer dans la SERP non plus des résultats de recherche mais des réponses et cela sans remettre en cause les ADS source principale de revenus de Google !

Des capacités étonnantes pour tenir une conversation poussée ou argumenter son point de vue de façon structurée.

Ces prouesses technologiques s’expliquent par l’entraînement intensif des modèles de langage sur des volumes colossaux de données textuelles. GPT-3, le modèle sur lequel repose ChatGPT, a ainsi été entraîné sur près de 500 milliards de mots !

Cela lui permet de maîtriser les subtilités du langage, d’enchaîner les idées de façon naturelle et même de faire preuve de créativité.

De quoi bluffer les utilisateurs… et inquiéter Google ?

Complémentarité et usages des moteurs de recherche vs. moteurs de réponse

Des réponses directes et ultra complètes vs. une liste de liens à explorer soi-même : la différence entre les moteurs de réponse nouvelle génération et leurs homologues traditionnels saute aux yeux. Mais dans quels cas utiliser l’un ou l’autre ?

Tout dépend en fait du type de recherche et du besoin d’information et surtout de l‘expérience de recherche et de navigation que l’on souhaite vivre.

Pour une requête simple et factuelle (une définition, une date, un chiffre…), difficile de faire mieux qu’un moteur de réponse. Nul besoin de fouiller dans plusieurs pages, on obtient l’information souhaitée en une fraction de seconde, sans effort.

L’idéal pour une recherche rapide et ciblée au quotidien !

En revanche, pour une recherche plus exploratoire ou spécialisée, les moteurs type Google gardent un temps d’avance. Leur force est d’indexer des milliards de pages et donc de proposer des résultats très larges et exhaustifs.

On peut ainsi découvrir des ressources pointues auxquelles on n’aurait pas pensé, comparer les sources, recouper l’information pour se forger sa propre opinion. C’est précieux pour une recherche approfondie sur un sujet complexe. Même si les statistiques démontrent que 91% des clics se font sur la 1ère page de résultats.

Sans compter que les algorithmes de Google font aussi la part belle à la qualité et à la fiabilité de l’information, là où les IA peuvent parfois générer des réponses incohérentes voire erronées.

Autre avantage des moteurs traditionnels : ils savent aussi répondre aux recherches « transactionnelles », quand on veut acheter un produit, trouver un restaurant, comparer des prix…

Des requêtes encore hors de portée des chatbots ! Google et les autres ont aussi pour eux des interfaces ultra intuitives, des fonctionnalités avancées (recherche vocale, par image…) et une intégration poussée à nos appareils.

Les moteurs de recherche et les moteurs de réponse vont se compléter pour offrir une expérience plus personnalisée et fluide. Les moteurs de réponse actuels ont des interfaces simples, mais ils ne fournissent pas encore cette expérience personnalisée et des plus nécessitent de maîtriser l’art du prompt.  Chacun a ses forces et ses usages de prédilection.

A terme, on peut imaginer une hybridation, où les moteurs traditionnels intègreront des briques d’IA conversationnelle, à l’image des récents progrès de Google avec son modèle LaMDA lancé dans un premier temps sous le nom de Bard puis rebaptisé récemment Gemini.

SGE Google Gemini

De quoi offrir le meilleur des deux mondes !

Google face à la menace des moteurs de réponse

L’arrivée des moteurs de réponse dopés à l’IA pourrait-elle faire vaciller le leadeurship historique de Google basé sur la publicité  ? C’est la question que tout le monde se pose dans la Silicon Valley.

Et pour cause : le succès foudroyant de ChatGPT (plus de 100 millions d’utilisateurs en 2 mois  et 200 millions à fin 2023 !) montre que les internautes plébiscitent cette nouvelle façon d’interagir et de rechercher l’information.

Si les géants du web ne s’adaptent pas en urgence, une part du trafic pourrait leur échapper au profit des interfaces conversationnelles.

C’est tout le modèle économique de Google qui est en jeu et les revenus générés par le positionnement en haut à droite et au dessus de la barre de recherche de ses différents formats d’annonces (Ads, google shooping notamment).

Ca de Google en 2022 Car qui dit moins de trafic, dit potentiellement moins d’affichage de liens sponsorisés, qui représentent aujourd’hui plus de 80% des revenus de la firme.

structure du CA de Google

D’ailleurs Gartner n’a pas hésité à pronostique récemment une baisse du trafic de recherche de l’ordre de 25% d’ici à 2026 en raison de l’arrivée des moteurs de réponse et des IA génératives qui sont se positionner en alternative aux moteurs de recherche traditionnels.

https://www.itforbusiness.fr/lia-pourrait-reduire-le-trafic-des-moteurs-de-recherche-de-25-dici-2026-73738

De plus quand bien même Google intègrerait des réponses issues de l’IA dans la SERP (Search Engine Result Page) cela implique des ressources IT tout à fait incomparables car fournir une réponse demande de faire tourner en temps réel des algorithmes qui utilisent des ressources colossales dont le coût de fonctionnement remets en cause le modèle économique actuel de Google.

L’enjeu est donc de taille, même si Google a les reins assez solides pour encaisser le choc…Surtout que le mastodonte de la recherche n’a pas dit son dernier mot mais qu’il a peu de temps pour s’adapter au regard de la vitesse d’adoption de l’IA.

On imagine que 25% de baisse du trafic de Google impliquerait une baisse de 25% de son revenu lié aux Ads qui représente 52% de son CA en 2023 soit environ 165 milliards de dollars soit 41 milliards de dollards. Ceci conjugé avec une hausse de ses coûts d’infrastructure majeure pour mettre en place des réponses issues de son IA.

Conscient de la menace, Google investit massivement dans l’IA et planche sur ses propres agents conversationnels. Son IA générative baptisée Gemini promet des prouesses équivalentes à GPT-3 et à Claude Ai même si les derniers test démontrent un écart certain à fin avril entre les capacités de calculs de Gemini et de ses concurrents.

comparatif performances IA mars 2024

De même, la dernière version de son algorithme (Google Multitask Unified Model) est pensée pour optimiser les réponses aux questions des utilisateurs.

Comme toujours, Google mise sur l’innovation technologique pour garder une longueur d’avance. Il peut aussi compter sur la puissance de ses services et ecosystémiques (outil Gmail, Maps, YouTube, navigateur Chrome…) pour garder les internautes dans son giron en mettant en avant une forte interactionnabilité de ses différents services.

Google est bien décidé à répliquer, quitte à bousculer son business model. La preuve : le géant a annoncé en mars 2023 qu’il propose la mise en open source de MakerSuite, sa plateforme de développement d’agents conversationnels.

De quoi démocratiser l’accès à cette technologie… et continuer à exercer son emprise tout en surfant sur la vague de l’IA ! Seule certitude : Google ne se laissera pas distancer sans tenter de réagir car c’est sa survie qui est en jeu !

Le géant a plus d’un tour dans son algorithme et aime créer la surprise.

Comme au bon vieux temps où il a ébranlé l’ordre établi avec son moteur révolutionnaire.

Bref, s’il y a bien un acteur armé pour le grand chambardement de l’IA, c’est Google.

Cependant souhaitons qu’il ne se révèle pas un colosse aux pieds d’argile car il faut reconnaitre qu’il a accumulé les faux pas ces derniers temps sur le sujet avec des conférences de presse ratées ou des vidéos de demonstration accélérées qui ont mis en jeu sa crédibilité sur le sujet de l’IA et sur sa capacité à faire face à l’arrivée de cette nouvelle concurrence.

https://www.numerama.com/tech/1263488-cette-erreur-de-bard-a-fait-perdre-100-milliards-de-dollars-a-google.html

https://www.phonandroid.com/google-la-video-bluffante-de-lia-gemini-est-en-partie-fausse.html

L’avenir du référencement à l’heure de l’IA

Dans ce contexte mouvant, quel est l’avenir du sacro-saint référencement naturel (SEO) ?

Entre bouleversement des usages et remise en cause de la domination de Google, on pourrait penser que l’heure est grave pour les pros du SEO.

Pourtant, rien n’est moins sûr !

Certes, si les internautes zappent la page de résultats de recherche au profit d’une réponse unique générée par une IA, c’est tout l’édifice du référencement qui s’effondre.

Ce d’autant plus que l’on voit aussi émerger des recherches sur les réseaux sociaux tels que Tiktok sur lequeldésormais les utilisateurs s’en servent comme un moteur de recherche alternatifs à Google pour effectuer une recherche de recette, de produit à acheter ou de tutorials pour réaliser quelque chose.

Mais rappelons que les moteurs de réponse s’appuient eux aussi sur des contenus existants pour forger leurs réponses. Ils vont en priorité piocher dans les pages les mieux référencées, jugées les plus pertinentes et fiables par les algorithmes.

Un site bien positionné sur les requêtes de sa thématique aura donc plus de chances d’être utilisé comme source par les IA conversationnelles, et donc d’être lu.

C’est déjà le cas avec les featured snippets de Google, ces encadrés de réponse rapide directement affichés sur la page de résultats.

Ils sont automatiquement extraits des pages les mieux classées.

On peut d’ailleurs le constater lorsque l’on tape « SEO SEM » sur Perplexity, ce dernier apporte une réponse détaillée et cite ses 4 sources parmi lesquelles l’article optimisé pour le SEO rédigé sur notre site www.searchbooster.fr. La seule différence c’est qu’avant Google listait dix résultats en 1ère page qui se partageaient 91% des clics et que désormais ce sont 3 ou 4 résultats qui vont se partager un nombre de clics beaucoup moins importants….

résultats de perplexety moteur de réponse par SearchBooster

Cependant on peut penser que les internautes vont continuer à utiliser Google et les moteurs traditionnels pour de nombreuses recherches : celles qui nécessitent de l’exhaustivité, de croiser les sources, de comparer des produits, de découvrir l’actualité d’un secteur…

Tout ce que les chatbots ne savent pas bien faire.

Les réflexes de recherche ne vont pas changer du jour au lendemain, et les sites bien référencés continueront à capter ce trafic qualifié. Rappelons nous ceux qui prédisaient la fin de la recherche écrit au profit de la recherche vocale…

D’autant que le SEO ne se résume pas à bien se classer sur Google.

C’est une démarche globale d’optimisation de son site pour améliorer l’expérience utilisateur, renforcer sa visibilité, asseoir son expertise et sa crédibilité.

En travaillant la qualité de ses contenus, la structure de ses pages, la vitesse de chargement ou encore le maillage interne, on soigne la performance de son site…

Des fondamentaux qui restent et resteront cruciaux à l’heure de l’IA!

Et qui dit nouveaux usages dit aussi nouvelles opportunités SEO.

En étant malin, on peut optimiser ses contenus pour répondre précisément aux questions des internautes.

En adoptant une structure en paragraphes, en série de questions/réponses, en intégrant des listes à puces ou tableaux… On maximise ses chances d’être repris par les moteurs de réponse.

L’idée est d’avoir un contenu le plus « verbatim » possible, facile à extraire et synthétiser par les IA. C’est une approche SEO innovante à creuser.

Enfin, même si Google venait à perdre du terrain, le SEO s’adaptera.

L’optimisation des contenus se fera alors pour les nouveaux canaux, pour faciliter leur interprétation par les IA.

Les techniques évolueront, mais le besoin de visibilité des entreprises, lui, demeurera ! Le SEO a de l’avenir, à condition de rester à l’affût et de se réinventer.

Conclusion

L’arrivée des moteurs de réponse boostés à l’IA promet de transformer en profondeur notre façon de rechercher l’information en ligne.

Avec leurs réponses ultra complètes produites en langage naturel, certains y voient un concurrent de taille pour les ténors comme Google.

Mais la réalité est plus nuancée.

Moteurs de recherche traditionnels et IA conversationnelles ont leurs forces, leurs faiblesses et leurs cas d’usage complémentaires.

Gageons qu’à l’avenir, les deux modèles vont cohabiter, s’inspirer mutuellement… et pourquoi pas fusionner !

Une chose est sûre : plus que jamais, miser sur la qualité de ses contenus, son autorité et son référencement reste un must pour tout site web.

Les agences digitales performantes en SEO et en IA telles que SearchBooster ont à priori encore de beaux jours devant elles !

Les moteurs de réponse ont eux aussi besoin de s’appuyer sur des sources solides et bien optimisées.

Alors on ne lâche rien sur son SEO, et on garde même un temps d’avance en l’adaptant aux nouveaux modes de recherche induits par les IA.

L’avenir appartient aux early adopters !

Parés pour la révolution de la recherche ?

Avec un contenu premium et un référencement aux petits oignons, aucun doute… votre site ne finira pas à l’index !

FAQ

Quels sont les principaux moteurs de recherche traditionnels ?

  • Google, Bing, Yahoo, Qwant, DuckDuckGo, Ecosia.

Comment fonctionnent les moteurs de réponse dopés à l’IA comme Perplexity ?

  •  Ils utilisent l’apprentissage profond et le traitement du langage naturel pour interpréter les requêtes et générer des réponses complètes en croisant plusieurs sources.

Quels sont les avantages des moteurs de réponse par rapport aux moteurs de recherche classiques ?

  •  Ils fournissent des réponses directes et détaillées, idéales pour des recherches rapides sur des questions factuelles. Ils sont capables de communiquer en langue naturelle comme une conversation

Et les avantages des moteurs de recherche traditionnels ?

  •  Ils sont plus adaptés pour des recherches exploratoires nécessitant d’explorer de nombreuses ressources. Ils savent aussi répondre aux requêtes transactionnelles (achats, comparaisons de prix…). De même pour une recherche avancée ou un sujet scientifique et technique pour lequelson souhaite de nombreuses sources d’informations les moteurs traditionnels resteront probablement d’actualité.

Google est-il menacé par l’essor des moteurs de réponse type ChatGPT ?

  • Potentiellement oui car cela pourrait détourner du trafic et donc des revenus publicitaires. Mais Google contre-attaque en développant ses propres IA conversationnelles.

Quel est l’avenir du référencement naturel dans ce contexte ?

  • Le SEO va devoir s’adapter mais il a de l’avenir. Les moteurs de réponse s’appuient aussi sur des contenus bien référencés. Il faudra optimiser ses pages pour faciliter leur interprétation par les IA.

Quelles opportunités SEO offrent les moteurs de réponse ?

  • Optimiser ses contenus de façon « verbatim » avec une structure en paragraphes, questions/réponses, listes à puces pour être repris par les IA.

Les réflexes de recherche des internautes vont-ils changer avec les moteurs de réponse ?

  • Pas du jour au lendemain. Google et les moteurs classiques resteront utilisés pour de nombreuses recherches nécessitant exhaustivité et comparaison de sources.

Que faire pour ne pas être dépassé en tant que site web ?

  • Continuer à miser sur la qualité de ses contenus, son autorité et son référencement. Suivre l’évolution des usages pour adapter son approche SEO à l‘outil de recherche qui va dominer le marché futur.

Quel est l’avenir de la recherche en ligne ?

  • Probablement une cohabitation puis une hybridation des moteurs de recherche et de réponse, pour combiner le meilleur des deux mondes. Les acteurs qui sauront tirer leur épingle du jeu seront les plus réactifs et innovants

Olivier MAURIN

Président & fondateur de SearchBooster

olivier maurin founder CEO Searchbooster

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